Les tribulations de Mélinez et de Martenchon, juillet 2021

Quels signes pour la vaccination?

Barabbas est-il un bon choix de justice ?

Emmanuelle et Benedetta, pas le même combat


Emmanuelle et Benedetta, pas le même combat

Martenchon parait songeur. Mélinez sait qu’il est prudent, lorsque la mélancolie gagne son ami, de ne rien brusquer ni surtout de s’inquiéter et de compassionner.

Martenchon, lentement sort de cette torpeur qui l’a saisi. Il regarde autour de lui, parait reconnaître Mélinez, replonge à nouveau dans ce qui doit être une méditation puis, enfin, relève la tête et prononce ces mots : "Je suis allé voir Benedetta".

Mélinez ne peut s’empêcher de sourire; au nom de quoi son ami devrait-il s’en vouloir d’un moment agréable ? Prendre le thé en belle compagnie est un revigorant reconnu.
Martenchon ne le laisse pas continuer des pensées un peu convenues et franchement cul-cul.

"Je suis allé voir « le film » Benedetta".


Mélinez voit maintenant un peu plus clair. Il dit "Ah ! On en parle beaucoup. A cause de la PMA, je pense? La PMA lui a fait une sorte de publicité"
Martenchon regarde longuement son ami qui est en train de se vautrer dans des considérations fort sottes, puis il lâche avec un air triste de profond regret :

"ça ne vaut pas « Emmanuelle "

 

Quels signes pour la vaccination?

Martenchon avait été très clair. « Cash » comme disent les jeunes d’aujourd’hui. « Il ne faut pas stigmatiser les réfractaires à la vaccination » avait-il lancé à Mélinez.

« Pourtant les stigmates n’ont, au moins dans notre société, encore un peu chrétienne, jamais été conçues comme les marques de l’infamie. Bien au contraire. N’ont-elles pas été recherchées par nombre d’hommes et de femmes de foi ? Les antivaccins ne devraient-ils pas arborer fièrement un signe qui montrerait de quoi leurs convictions sont faites et qui, à condition de n’être pas en plomb vil ou en étain à la couleur fanée, brillerait à la face des vaccinés ».

Martenchon ne put s’empêcher de ricaner. « Belles phrases, pauvres pensées. Les antivaccins sont les derniers amoureux de la liberté ! Après eux, il n’y aura plus que des données perdues dans le cloud et Amazon pour les exploiter et Poutine pour les pervertir et Pegasus pour leur passer sur le ventre. Ils n’ont pas besoin de briller, ils sont la lumière ! ».

Mélinez comprit sur l’instant que son ami était en passe de quitter son idéal de pensée équilibrée. Il fallait qu’il se ressaisisse. Il fallait trouver un argument qui, à la fois, l’apaise et lui donne raison.  

« Martenchon, mon ami, je ne veux pas de ces conflits dont on ne sait trop dans quels fossés puants ils finissent par sombrer. Il faut avancer. Il faut que les esprits trouvent un peu de tranquillité ».


Mélinez, reprit sa respiration.
« Je te propose une belle solution et qui satisfera tout le monde : seuls porteront un signe distinctif, les vaccinés. Ainsi, les antivaccins ne seront pas désignés à quelque vindicte que ce soit ».
 

 

 

   
Barabbas est-il un bon choix de justice ?

 
Martenchon venait d’achever la lecture de son journal du soir. Il le jeta sur le tapis qui recouvre la majeure partie du salon et se renfonça dans son fauteuil, le regard absent comme lorsqu’une longue pensée jette son ombre sur le monde alentour et le fait disparaître.

Mélinez connaissait bien ces états de renfoncement mental et s’abstenait de les troubler.


Martenchon se redressa au bout de quelques instants.
« Ne trouves-tu pas étonnamment identique, mon cher Mélinez, le cas d’un meurtrier-incendiaire qui vient s’autodénoncer de tous ses crimes et celui d’un violeur irrépressible qu’on libère au prétexte « qu’il a fait sa peine » ?


Mélinez retint son souffle et finalement lâcha : « Peut-être pourrait-on dire que pour l’un la justice n’est pas encore passée et que pour l’autre, elle est révolue, la peine ayant été effectuée ».

Martenchon : « C’est de la justice « mécanique » que tu parles-là ? »

Mélinez : « Justice mécanique ? il y a une justice, il y a des lois, et quand les lois sont bafouées, la justice est là pour réparer le mal et donner une leçon. »

Martenchon : « Ne vois-tu pas, que, d’après ce qu’on sait des deux hommes, ils ne sont pas accessibles à la justice réparatrice et pédagogique que tu viens de présenter, l’un ne peut s’empêcher de violer, l’autre d’être sacrilège. Ils sont inaccessibles à ta justice mécanicienne qui attend qu’on lui donne des chiffres et des données pour émettre des jugements inaltérables ».

Mélinez : « Hélas, les voudrais-tu livrés à la justice des hommes et non à celle des institutions ? Faut-il préférer la justice qui libère Barabbas au mépris de son procès à celle qui libère le violeur qui a accompli sa peine ? »


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