Les tribulations de Mélinez et Martenchon, septembre 2022

 

Poutine, Staline, Hitler:
la même trempe et le même moule.

 

 

Mélinez passionné d’histoire venait d’achever un ouvrage passionnant sur l’histoire de l’Allemagne avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Tout à son enthousiasme, il lança à son ami, Martenchon :

« Sans Hitler, la nation allemande aurait été en quelque sorte orpheline : il ne l’a pas contrainte, il n’a fait qu’en justifier les tendances durant prés d’un quart de siècle »

Martenchon qui sortait à peine de sa sieste méridienne, sursauta.
« Tu veux dire qu’Hitler est un pur produit de la société allemande ? »
Choqué par ce que ce propos impliquait, il rajouta « Et Staline alors ? ».

Mélinez, qui n’avait pourtant pas encore lu quoi que ce soit sur Staline, répliqua instantanément :
« Même chose : Staline n’est qu’un pur produit de la société Russe ! » et de rajouter « Elle a bien été capable d’inventer Raspoutine !»
Et pour enfoncer le clou, « et Poutine, idem… »

Martenchon l’interrompit : « Pourtant, ne dit-on pas que les Russes ne sont pas très enthousiastes à l’idée d’aller combattre l’Ukrainien (pourtant haï) ».

Mélinez, docte, lança « Les Russes sont des moujiks dans leur mental le plus profond. Le tsar et ses officiers les menaient au Knout. Ils n’ont jamais connu de démocratie d’aucune sorte sauf celle du Knout. C’est pourquoi, Poutine est vraiment l’émanation pure du pur peuple russe. »

Martenchon, reçut cette dernière affirmation comme un coup de poing dans la figure. Faiblement, comme assommé et à bout de force, il ne trouva rien d’autre à répliquer que « Mais alors, Elizabeth II… » et il se tut, comme épuisé par un effort extrême.

 

La valse des prix et ses danseurs

 

Le visage de Martenchon s’était rembruni. Ce n’était pas un nuage qui venait de passer. C’était une armée de cumulo-nimbus menaçant d’éclater en tonnes liquides et qu’on ne pourrait repousser. Mélinez comprit très vite que ça n’allait pas bien et que Martenchon allait se disperser en bourrasques torrentielles.

« Quid ? » fit-il simplement.

« On est, maintenant c’est sûr, prisonnier d’Apple ! » rétorqua sombrement 
Martenchon. Les cumulo-nimbus, incontestablement, s’approchaient de leur fin.

« La guerre ? » questionna prudemment
 Mélinez.
« La guerre des prix ! » éclata Martenchon pareil au cumulo-nimbus en phase finale.

« Apple a décidé de pousser ses prix à des sommets impensables. Tous les utilisateurs d’iphone vont être rançonnés, incapables qu’ils seront de changer de marque d’appareil » … 
Martenchon poursuivit sur le rythme d’une mélopée sinistre accompagnant l’errance de foules équipées d’iphones ringardisés.

« Tu sais Mélinez, c’est la preuve que les prix ne sont pas autre chose que des mécanismes à précipiter les gens dans les bas-fonds de l’économie. Apple veut réserver ses machines à une élite fortunée. Les autres, les pauvres, les méritants sont exclus… »


Martenchon l’interrompit. « C’est comme Tyffanys! ».
Mélinez marqua un peu d’étonnement, Martenchon continua « Ou Van Cleff, les gens qui sont habitués à l’élégance de ces créateurs de bijoux, souffrent eux aussi quand on augmente les prix. S’ils ne peuvent « suivre », comme on dit au poker, sur leurs visages se gravent les marques d’une honte sociale ».

Martenchon sembla courroucé et essaya un « distinguo » … mais Mélinez continua sans s’interrompre. « Et les passionnés de caviar et de vodka russes ? Tu dois bien t’imaginer qu’ils ne paient pas en ce moment le même prix qu’avant les « évènements » ? Les vois-tu prêts à se contenter de produits du Sud-ouest, pour la raison saugrenue qu’ils n’ont plus les moyens de s’offrir les rêves sans lesquels leur vie n’aurait pas eu ni sens, ni charme ».

Martenchon enfin réussit à placer quelques mots « Tu légitimes une espèce de droit absolu qu’auraient les producteurs sur leurs produits et leurs prix de vente! Et tout ça au détriment du consommateur qu’ils devraient pourtant remercier : ne leurs a-t-il pas fait confiance ce consommateur ? ».

Mélinez se fit patelin « Mon cher Martenchon, tu voies les choses à l’envers : je crois volontiers que c’est Apple qui a hissé tous ces consommateurs à pareil niveau de confiance. Ils lui doivent reconnaissance pour avoir mis sur le marché des merveilles technologiques et mieux encore pour les leurs avoir rendues accessibles. Bon nombre ne les méritaient peut-être pas. Il est temps aujourd’hui que les prix dissuadent de rêveries insensées !»

« Allons Martenchon, regarde plutôt devant toi : plus le prix d’un produit s’élève plus désirable il devient ! Que reprocher à son producteur ? ».
 

 

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