Anne Pharel

 

Photo Galerie 12, jusqu'au 11 février 2017 

14 rue des Jardins Saint Paul, Paris 75004

 

Anne Pharel

 

L’intangible

 

Pas de trimestre sans que j’aille voir les Nymphéas, pour m’immerger dans un univers de couleurs, sujets essentiels, traités comme des personnages, pour me perdre dans les ambiguïtés du haut et du bas, pour que se confondent tous les ingrédients de la vue ordinaire et du regard de tous les jours.

 

On dit que Monet à tout inventé ! On lit ici et là que des icônes de l’art abstrait, je pense à Pollock, mais aussi à Kirkeby, ou Les Rogers et tant d’autres, n’ont eu de cesse de se souvenir de Monet, de ses couleurs, de la nature qui flamboie et se dissout, des brins, des fils et des trames, dont il tissait ses tableaux. Il aurait ouvert la porte sur une sorte d’éternité, sur un au-delà que nous ne pressentions pas. Cela expliquerait qu’il soit présent sans cesse dans la peinture et maintenant dans la photo : couleurs, dissolution, recomposition, mise en jeu des sens, inversion du regard, sollicitations intimes, espaces de méditation.

 

Ces remarques, je me les suis faites, en regardant les œuvres d’Anne Pharel, à la galerie 12. Dripping de couleurs, confusion des formes, lumières, beaucoup de lumières. Le titre de l’exposition, « intangible », est juste, le travail d’Anne Pharel porte sur des transparences, des éclats, des rayonnements et des dérives visuelles.

 

C’est de la photographie, ce sont surtout des flashes lancés à l’adresse du regard des regardeurs. Magnifique lever de soleil, symphonie de couleurs, dans le plus pur esprit des confusions décrites plus haut. Arbres solitaires, dressés en rose ou bleu. Trompe l’œil, où une branche se déroule fine et irrégulière qui n’est en réalité que la brisure d’une fenêtre.

 

Anne Pharel est-elle une poétesse davantage qu’une photographe ? Est-elle un artisan imposant, quand il lui chante, que ses œuvres demeurent uniques ? Joue-t-elle des couleurs ou des lumières ? A preuve l’utilisation qu’elle fait aussi bien de la photo classique que des transparences où l’image rétroéclairée apporte profondeur et dimension aux couleurs rassemblées.

 

Elle est un peu de tout cela en même temps, magicienne aussi, si c’est le bon mot pour ceux qui créent des univers et des ambiances magiques. Recherche de l’impression, recherche aussi des images et des expériences du regard. Une série de photos se rapproche d’un surréalisme tranquille quand elle fait d’une matière quelconque un objet de rêverie. En rapprochant l’objectif, elle transfigure des détails et les érige en objets à contempler.

 

Grandes photos lumineuses, photos-objet d’où la couleur jaillit, cadres de métal sombre ou boîtes qui supportent et enferment aussi des objets étranges et des vues insolites. Anne Pharel, ouvre et dévoile un univers de charme, un monde de lumière.

 

 

 

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