Soliloques sur le vaste monde, Juillet 2022

 

 

J’aime écouter les économistes qui passent

Ils sont revenus les plateaux-télé et leurs blouses blanches

La poule et l’œuf : qui a fait Raoult?

AMOK ?

Un sou et un écu qui étaient miens tous deux…

 

J’aime écouter les économistes qui passent


 
Peut-être vous souviendrez-vous de ces débuts apocalyptiques de l’épidémie « Covid », quand faute de pouvoir la bloquer dans son élan, les Etats furent réduits à lui couper l’herbe sous les pieds. Ils enfermèrent leurs populations, leur interdirent de sortir, même pour une petite promenade et encore moins pour un apéro avec Boris Johnson.

Vous vous souvenez sûrement que cet enfermement généralisé entraîna de redoutables conséquences économiques. Evidemment, si les gens ne peuvent plus sortir de chez eux, tant le travail que la consommation viennent à manquer. C’est alors que les économistes livrèrent leurs conclusions aux populations affolées. L’économie mondiale allait entrer dans une sorte de glaciation qui resterait un bon bout de temps. Les économistes nous dirent que le monde allait régresser, que la croissance négative souhaitée par nombre d’écologistes serait la norme et que nous serions contraints d’abandonner les mauvaises habitudes de la consommation de plein emploi. Le Covid durerait comme la Grande Peste. Beaucoup en mourrait. Ce qui ne pourra pas être bon pour la consommation, (ni la production, d’ailleurs). Le chômage exploserait, des gilets jaunâtres traineraient sur les routes des campagnes et dans les rues des villes. On se battrait pour des rouleaux de papier toilette. On dévaliserait les grandes surfaces, on pillerait les petites.

Cela ne suffit pas! Peut-être vous souviendrez-vous de ce cri, « 2% », qui se répandit pendant au moins dix ans et déchira la « sphère économique » : « Ces deux pour cent » se répétaient de boucles médiatiques en boucle médiatiques, de plateaux-télé en télé-conférences (quand il y a eu le covid). De grands économistes, doctes et sagaces, donnaient des clefs, ravis d’être questionnés par des créatures de rêve. Les politiques avaient enfin un sujet sérieux et fédérateur : il fallait, c’était une question de santé économique, faire revenir l’inflation à 2%. Ne vous méprenez pas : ce propos n’avait rien de passéiste. Il ne s’agissait pas de revenir sur des vieilles histoires quand l’inflation ne cessait de déraper et les économies avec. Il s’agissait de lutter contre un de ces maux qui, comme le sida et le covid, ravageaient des territoires entiers.

Il s’agissait de lutter contre l’insuffisance d’inflation : l’obésité est une sorte de maladie qui conduit ceux qui en sont victimes à une mort lente, mais il en est de même de son inverse, fruit de l’anorexie. Une économie anorexique, est une économie qui ne parvient même pas à pousser son taux d’inflation à 3%, niveau idéal selon la Banque Centrale européenne, niveau désirable selon la FED, niveau tolérable selon le FMI.

Nous étions donc entrés dans un univers nouveau. Un monde sans inflation. Un monde sans air d’une certaine façon puisque l’inflation désigne initialement un gonflement. Les commentateurs se plurent à décrire ce monde nouveau et ils s’inquiétèrent : n’avait-il pas quelque chose de la mer des Sargasses où rien ne bouge. Les chiffres même de l’inflation à l'instar des vents marins seraient devenus immobiles.

Patatras ! Voilà qu’en à peine 6 mois, c’est tout le contraire qui vient de surgir. On extrapolait pour le futur des taux qui seraient généralement négatifs au moment même où l’inflation sortait de sa cage comme les grosses bêtes de Jurassik Park. Le covid devait avoir tué l’emploi, et voilà que le chômage régressait comme jamais.

Que s’était-il passé ? Comment avait-on pu laisser dire autant de bêtises par des sachants surdiplômés. Disons-le le plus fortement possible : tous autant que nous sommes avons été victimes du syndrome Raoult autrement nommé le syndrome du plateau-télé. Dans les temps anciens, c'était le joueur de pipeau. De nos jours, des blouses blanches, pour le covid et des complets vestons, pour l'inflation.  

Mais maintenant… que va-t-on dire aux populations qui écoutent? Que le pétrole n’est pas si cher, toutes réflexions faites, que le pouvoir d’achat a bien progressé ces derniers temps, que les économistes ne sont pas si pessimistes, que la hausse des prix est temporaire, que le covid était utile, que le pire n'est, à tout prendre, jamais sûr…

On va leur dire que l’inflation est revenue. On va dire qu’on ne sait plus trop qu’en dire. On va dire que les économistes vont y réfléchir et donner des idées. Justement, c'est à ça que servent les économistes.

 

 

 

AMOK ?


Encore une annonce comme les journaux en ligne les aiment : « deux professeurs sont abattus par un amant, mari, obsédé sexuel (cochez la case correspondant à votre opinion) ». Il a dit « j’ai pété un câble ». Et une autre : un mari, conjoint recomposé, père supposé mais pas sûr.  Il tue 5 personnes, sauf lui. Et toujours : un fou (nécessairement) se précipite sur ce brave homme qui attendait un enfant à la sortie de l’école, et lui tranche la gorge… et ce pauvre type, handicapé, battu à mort par 5 salopards.

Amok. Vous vous rappelez sûrement ce roman de Stefan Zweig, cette irruption mentale dévastatrice chez un homme, un tsunami psychologique qui se résout en massacres, têtes coupées, ventres éviscérés et toutes ces choses morbides que seule la folie peut provoquer.

 
Lorsque nous lisions le roman de Stefan Zweig, nous étions nécessairement dans une situation de sécurité et de confort total. Ce livre nous parlait de quelques choses étranges et, justement, il s’agissait de choses qui se passaient à l’étranger. On se disait qu’il n’y avait qu’à l’étranger, dans un « étranger » lointain, où des mœurs étranges sévissaient, que ce genre de comportement monstrueux pouvait exploser, faisant passer un individu de l’état d’homme, à celui d’animal, ou pire de démon.
 
Et voilà que (mondialisation oblige ?) nous nous retrouvons au milieu de ces fureurs meurtrières. Et voilà que ce qui nous paraissait intéressant, voire passionnant, stimulant même, sous une belle forme romanesque, nous jette des flots de sang à la figure, nous fait plonger dans des démembrements inimaginables et nous assourdit de hurlements de haine et de terreur.
 
Détruire, tuer, violer, massacrer sont des mots qui nous sont devenus familiers. D’où vient qu’ils font florès ? D’où vient que l’actualité nous livre en flots continus des cadavres et des meurtriers que même la lueur du jour n’écarte plus. « Violée dans la rue en plein jour ». « Égorgé dans le métro à une heure de pointe ».

On aimerait accuser. Pas les tueurs. Ils sont le plus souvent arrêtés. Incarcérés. « mis en garde à vue ». On aimerait accuser la société. N’avons-nous pas appris que l’homme ne se fait pas tout seul mais qu’il est le produit de son environnement ? Quel environnement ? Le bruit médiatique ? Voir si souvent la mort à la télé, provoquerait des mécanismes d’incitations et d’accoutumances. On tuerait parce qu’on voit tuer, on tuerait parce que finalement, c’est un geste banal, avec un objectif banal.
 
Quel objectif banal ? Un objectif comme dans les jeux vidéo. On tire, on massacre, on vaporise, on liquéfie son prochain dans les jeux vidéo. A force de jouer de la sorte, on joue de toutes les sortes. En plus, dans les jeux vidéo, quand on rate, on peut refaire le coup. On ne risque même pas de mourir puisqu’on peut recommencer la partie. Ou bien, on massacrerait comme on commandait une pizza. En ligne. Sans voir personne sauf le robot pizzaïolo. Si on ne voit jamais personne, ne perd-on pas l’habitude du contact humain. Ça s’apprend le contact humain. Mais s’il n’y a personne avec qui le pratiquer, l’apprentissage perd son sens et on perd la main. Shooter son voisin, c’est comme commander des sushis en ligne. Pas plus difficile.
 
Ce serait une sorte de déconnection entre le cerveau et le réel. Le cerveau fonctionnerait tout seul et, parfois, il essaierait de vérifier si le réel est réel, si ça colle avec tout ce qu’il ressent. Un exemple : le brave type installé tout au fond de son désert et qui regarde la pub des télés de pays développés avec plein de gens qui ont l’air heureux et qui mangent et boivent et flirtent ensemble, en toute liberté. Un jour, il y va dans les pays développés et son cerveau se met à patauger dans la réalité. Il disjoncte le cerveau. Normal que le gars défonce la fille qui n’a pas compris qu’elle était un produit mis à la disposition de la clientèle et donc à sa disposition.
 
Amok ? Ce n’est pas autre chose qu’une excuse, peaufinée par un romancier. Une figure de style. En vérité, massacrer son prochain, quel que soit le motif et même sans motif, ce n’est rien qu’une question de mauvaise éducation ou bien, c’est vivre dans un monde nouveau, le monde où rien ne se passe qu’on ne peut « rewinder ». En attendant de vivre dans le metaver, un éternel présent qui aura dévoré passé et avenir, certitude et hasard 

 

 

 

Ils sont revenus les plateaux-télé et leurs blouses blanches

 

 

 

 

Il est bien rare que je serve à mes lecteurs un « papier » commis des mois auparavant.

 

Mais, voilà que je sors à peine d’avoir visionné un plateau-télé et, devinez quoi ? Sur ce plateau-télé, un sachant (qui avait oublié, par pudeur ou par prudence, sa blouse blanche) donnait son opinion sur la résurgence de (ou de la) covid et surtout, sur la mauvaise gestion de la dite par les pouvoirs publics.

 

Pour résumer ses propos: "on n’est pas dirigé".

 

On ne nous dit pas ce qu’il faut faire. Il n’y a pas de responsable ». Il n’a pas hésité pas à répéter tout le protocole de la lutte contre le covid: les gestes barrières, le masque, le gel, le rôle des médias pour informer tout le monde et celui de l'école (en particulier, celle où vont ses enfants) etc etc.

 

Pataugeant pendant au moins cinq bonnes minutes, il ne put néanmoins s’empêcher d’expliquer que le gouvernement était responsable d’un désastre à venir. Bien que muni de toutes les bonnes règles notre sachant se découvrait ignare faute d'avoir reçu les instructions du pouvoir central.

 

J’édulcore.

 

J’en ai conclu qu’il était un des premiers de la cohorte des médecins-télé en passe de débarquer sur les petits écrans pour être resservie sur des plateaux. J'en ai conclu que Raoult allait revenir et que la coordination des ambulanciers de Trucmuche-les flots ne manqueraient pas de faire savoir ce qu'elle pense.

 

Je me suis souvenu avoir ferraillé avec quelques intellectuels de notre beau pays sur la néantisation mentale à laquelle on assiste depuis quelques années et qui tend à nous faire comprendre que la France est un pays minus, habité par des minus qui ne produiront que des minus, comme c’est le cas depuis la nuit des temps.

 

La critique (résumée) de cet  article que je reprends s’efforçait de mettre quelques pendules à l’heure. Il est clair qu’il va falloir en mettre encore des couches et des couches…

 

Les prochains mois vont être durs.

 

 

La poule et l’œuf : qui a fait Raoult?

 
La question n’est plus de savoir si M.Raoult est un imbécile ou un escroc. La question est « comment, cet individu est-il devenu « la star du covid » alors qu’on savait depuis longtemps que son Institut produisait des études bidonnées et manipulait ses chercheurs comme le sont les victimes d’une secte ?

Songez que M.Raoult a reçu le soutien de la presse télévisuelle, de ses plateaux-télé et a réussi à mobiliser les sommités médicales françaises pour défendre et illustrer ses poudres de perlimpimpin. Songez qu’un ancien ministre de la Santé, au demeurant membre dirigeant de l’Institut animé par M. Raoult, n’a pas cessé de claironner son soutien médical et politique alors même qu’il connaissait les graves accusations qui avaient été portées à l’encontre de l’Institut bien avant « l’affaire du covid ». Songez que la France a obtenu des instances mondiales les plus élevées de financer des recherches destinées à montrer que les bidouilleries de M.Raoult représentaient un grand progrès de l’humanité dans les domaines biologiques et virologiques. Songez enfin que le ridicule s’est abattu d’un seul coup sur le monde médical et pharmaceutique Français, sous le regard de toute la planète : non seulement, celui-ci pataugeait dans un soutien sans faille à une médication inefficace voire dangereuse, mais encore, les grands Labo français s’étaient mis aux abonnés absents de la vaccination.

S’il est patent que M.Raoult n’aurait pas été concevable sans les ingrédients qui font de l’exception française un mélange raffiné d’arrogance et d’insuffisance, on ne répond toujours pas à la question posée en exergue : comment ce concentré d’impudence a-t-il pu prospérer et parader dans les médias et les plateaux-télé et même devant le Parlement jusqu’ à le tancer d’importance ? Insistons : ce n’est pas du médiocre scientifique imbu de quelques succès dans un passé lointain qu’il faut s’inquiéter, c’est d’un certain état de la société française toutes catégories sociales confondues, d’un certain comportement opportuniste de ses élites, d’une confusion certaine entre complétion de la mission d’informer et remplissage du porte-monnaie qui caractérise les médias.

Recherche compulsive de l’homme providentiel, celui qui fait vibrer le cœur des femmes et met les hommes au pas, celui qui regarde l’avenir comme l’aigle le soleil, celui qu’on aimerait comme père ou mari. Peut-être aussi celui avec qui on aimerait tirer des bordées et aller un peu se saouler la gueule. Celui qui simplifie la vie et la perlimpinpinise. Celui qui vous fait percevoir que tout n’est pas si compliqué pourvu qu’on écarte ceux qui prétendent en savoir plus que les autres…

Si on voulait donner dans une sorte de provocation, ne dirait-on pas qu’il y a du Général Boulanger dans cet homme ? ou du Boris Johnson, ou encore du Donald Trump. Définitivement, aucun de ces exemples n’a de sens par lui-même, ils sont les uns et les autres les produits d’un temps, d’une société et de phantasmes collectifs. Ne leur en voulons donc pas, ils ne savent pas ce qu’ils font. Ce n’est pas le cas des abonnés des plateaux-télé. Ce n’est pas le cas de tous ceux-là qui sont ravis d’être écoutés dissertant sur des questions qu’ils ne connaissent pas. Il faut aussi compter ceux qui pensent qu’en soutenant des idées imbéciles, ils mettront des bâtons dans les roues « du pouvoir » qu’ils exècrent. La réponse à la question est là, immense, boueuse, sans fond.

Pour l’avenir ? Il faudrait empêcher les imbéciles de s’exprimer. Il faudrait peut-être créer des médias qui se dédieraient à la vérité. Il faudrait les subventionner fortement, car la vérité n’est pas toujours belle à voir et qu’entre son grondement sourd et la musique pimpante du pipeau, le risque est de voir la foule choisir ce qui lui chatouille les oreilles.

 

Un sou et un écu qui étaient miens tous deux…

 

Il serait temps que les Français prennent conscience de leur environnement international et surtout européen. En vrai ! Pas l’environnement rêvé, idéalisé, angélique parfois, que Jean Monnet et ses amis nous ont laissé en héritage. Environnement où les ennemis de la France, ceux d’hier et d’autrefois, sont devenus fréquentables et même candidats légitimes à notre amitié et, pourquoi pas, à notre respect. On ne cherchera pas dans les quelques lignes qui suivent à faire revivre les haines recuites et les vengeances qui tournent au règlement de compte. Mais on essaiera de se débarrasser des lunettes roses que nous chaussons dès que la question des amitiés européennes est soulevée. On s’essaiera à un regard dépouillé, débarrassé de ces illusions qui nous faisaient du bien et nous ont rassuré pendant les trois-quarts d’un siècle. On choisira un regard plus acéré, tendance scalpel.

Disons-le tout net : la question est de savoir si la France peut vraiment compter sur l’Allemagne dans la période aussi dangereusement guerrière que celle que nous vivons. Question horrible, honteuse, question qui vient questionner la paix, dans les âmes, les esprits et les armes qui avait succédé à l’horreur des guerres qui ravagèrent âmes, esprits et armes…
Pour répondre à cette difficile question, on s’est reporté vers des remarques simples et pratiques, on a testé des idées et ce qu’on a compris dans la façon qu’ont nos voisins de concevoir l’amitié.

Amitié ? Voici un beau mot qui trouve bien rarement sa place dans les rapports entre nations : les Français, soyons-en sûr, sont fiers de leur amitié avec les Allemands. Demandez-le-leur : ils vous le confirmeront unanimement. Ne s’agit-il pas là d’un de ces dénis de réalité dont nos contemporains sont fréquemment victimes ? En quoi les Allemands méritent-ils l’amitié des Français ? Oublions même les intentions impériales des Allemands, leur appétit de territoire, leur détestation des Lumières et les trois guerres déclenchées pour les asseoir. Rappelons que les Allemands sont profondément attirés par l’Est ! Allons, lâchons le gros mot, par la Russie par exemple, et ouvrons les yeux sur cette attirance vis-à-vis de l’Est. Le fameux « Drang nach Ostern » n’est-il pas encore profondément incrusté dans l’esprit allemand, légitimé par de grands moments de guerre et de politique.

Un mot d’histoire : La Russie n’a jamais été aussi grande que lorsque des « Allemand-e-s » y ont pris et exercé le pouvoir. Catherine II de Russie en a été le point d’orgue. En ces temps-là, la Russie, trop pauvre et trop retardataire, recrutait des Allemands en nombre pour développer une agriculture qui ressemblât à quelque chose. La Russie pour les Allemands, est demeuré longtemps une sorte de Far-East doté d’immenses plaines au sol riche et généreux, hantées plus qu’habitées par des indigènes (au sens strict du terme) brutaux, demeurés et soumis. Basiquement, la Russie ne méritait pas toute cette nourriture injustement abondante.
Si la guerre de 1914 avait duré deux ans de plus les Allemands l’auraient emporté. Le traité passé avec la Russie révolutionnaire en 1917 confiait l’usage de l’Ukraine, de ses vastes plaines à blé et de ses richesses agricoles à une Allemagne socialement disloquée par une disette proche de la famine.
Il aurait suffi de deux récoltes…

Les mêmes causes produisent les mêmes effets : La Russie, ces dernières années offrait de quoi compenser la disette énergétique de l’Allemagne et s’employait à acheminer l’énergie réclamée à cor et à cri par la grande industrie allemande laquelle cumulait ainsi sans vergogne pour le compte du peuple allemand, la pollution du gaz à celle du lignite et du charbon.

On comprend que l’Allemagne ne peut pas affronter sereinement la Russie, il lui faut de l’énergie pas chère pour être compétitive et tirer le meilleur parti du marché européen. Et aussi, il lui faut de la main d’œuvre. On ne peut plus continuer à ajouter des Kurdes et des Syriens aux Kurdes et aux Syriens. Les Ukrainiens tombent à pic, fuyant leur pays et constituant une réserve de main d’œuvre prête à tous les sacrifices pour survivre. En matière d’emploi, s’appliquerait ainsi une préférence européenne…

Mais aussi, reconnaissons-le, le penchant de l’Allemagne pour la Russie a été entretenu par quelques sentiments troubles émanant de ses dirigeants, Angela Merkel en tête, issue de l’élite de la partie orientale, et parlant russe couramment !!!  On n’oubliera pas non plus, le vif intérêt pris par le Chancelier Schröder pour la création d’une « Route du gaz » entre Russie et Allemagne. Vous avez bien lu « Allemagne » et non pas "Europe".
 
Toutes ces causes ne s’associent-elles pas pour que l’Allemagne soit conciliante à l’égard de la Russie ? 


 Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête

 

 

 

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