Pascal Ordonneau
Witkin parle-t-il de la mort, du passage vers le néant, de la vaporisation des êtres ? Il évoque au contraire la vie et sa totale ambigüité. L’hermaphrodite est une figure constante qui est le support par excellence de tous les doutes que la nature humaine peut faire surgir. Beau comme une femme splendide, splendide comme un bel homme, il est là pour dire que le bon et le bien ne vont pas naturellement ensemble. Et que si on creuse, on peut avoir des surprises. Lisa Lyon en Kouros est une pure merveille de ce détournement des habitudes. A l’aune de Witkin, Helmut Newton fait dentellière !
Pour lire le commentaire : Humeurs et Fureurs.
Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête
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Quelques ouvrages de Pascal Ordonneau
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Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que
La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".
"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés.
En collaboration: Institut de l'Iconomie
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JEAN CLAIR (jeudi, 21 juin 2012 17:08)
Comme pour tout, le scandale reste une affaire de dosage. Un peu s’impose, histoire de se faire mousser. Mais pas trop. On peut citer Jean Cocteau, virtuose en la matière. «Il faut savoir jusqu’où aller trop loin.» Surtout aujourd’hui, serait-on tenté d’ajouter.
Au moment où le monstre envahit les territoires de l’art, il déserte celui de la vie. On cultive, dans la réalité, des formes parfaites (celle du top model ou de l’athlète musclé), alors qu’on s’en détourne dans l’art, leur préférant des « formes plus agressives et plus repoussantes ».
JEAN CLAIR (2) (mardi, 04 septembre 2012 15:44)
Jean Clair:Hubris,Prologue,p 21:
"Dans la vie quotidienne,on recherchera l'être parfait des magazines et des films,
"body-buildé", "lifté", maquillé,musclé, image d'un demi-dieu juvénile promis à
une existence sans limite.Dans l'art, à l'inverse, se vérifiera le déchaînement des
formes les plus agressives et les plus repoussantes mais voulues dans le même temps
délibérément passagères, éphémères, vouées qu'elles sont pour la plupart, selon le voeu
de leur propre créateur, à une autodestruction. A un homme que l'on souhaite désormais parfait et immortel,répond un art mal venu et voué à la caducité.
Jamais en tout cas l'écart entre la figure humaine et sa représentation n'aura été, semble-t-il,si profond."....