Les chroniques d'Apollinaire sont un morceau d'anthologie sur l'art qui était en train de se faire voici cent ans. J'ai tant aimé à leur lecture, le caractère impétueux, partial, critique, moqueur de ce chroniqueur d'exception! J'ai aimé ses méchancetés. Ses "mots", piques et autres saillies. Son esprit à la Française qui sombre parfois dans les clichès les plus injustes et les plus niais. Je les ai reprises ces phrases "nationales", ces manifestations "anti-allemandes", ses invectives contre l'impressionisme. Et puis j'ai repris les hésitations quand Apollinaire éreinte un peintre qu'il va adorer quelques années plus tard!!! Au-delà de ce qui est si humain chez ce chroniqueur d'un genre particulier il y a, par-dessus tout, sa défense et illustration du Cubisme, du jeune Picasso, de Braque et de tous les autres "créateurs" du nouveau monde de la peinture.
Le défaut de ce recueil de citations: j'ai été obligé de choisir parmi les 600 pages (approx) de l'ouvrage.

Pour vous plonger dans l'esprit des Chroniques, il faut se rendre sur les "Mots d'auteurs".