L'Indicible et le Visible. 2

Plongée dans le réel qui montre la souffrance et qui se nomme plaisir. Plongée dans la vie telle qu’elle finit mal ou ne commence pas bien. Vision de l’instant paroxystique où la photo se met à hurler.

A lire dans Mots d'Or.

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Commentaires: 2
  • #1

    Une Amie (mercredi, 24 avril 2013 18:29)

    Lettre ouverte à Pascal Ordonneau: Du travail de l'amour et de celui de la mort, en réponse au texte sur "L'indicible et le visible", en trois parties.

    -Introduction

    J'éprouve un étrange sentiment mêlé de tristesse et de rage à voir un homme que j'admire s'autodétruire en compagnie de jeunes femmes perverses et nous imposer des récits insoutenables sur leurs débats amoureux qui à mon sens devraient demeurer du domaine de l'intime et du non dit. Car je ne pourrai jamais divorcer d'avec moi-même, et je continuerai à dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas.

    -Destins du Cannibalisme: sexe, jouissance et mise à mort.

    Il s'agit d'une histoire d'un jeu entre les pulsions de vie et de mort vécues par un banquier qui veut qu'on l'avilisse et sa jeune maîtresse qui s'y soumet.
    A partir de là se mettent en place des jeux de miroir à l'infini dans lesquels chacun des protagonistes se confondent dans une mise à mort programmée. On retrouve dans de telles images une vision mortifère de corps morcelés, (érotisme et mort dans l'art: Egon Schiele (1)),de" destin du cannibalisme "tels que décrits dans tous les mythes fondateurs de notre horizon culturel. C'est ainsi que Chronos, dieu prolifique de la Grèce antique, craignant que ses enfants , quant ils en auront la force, ne mettent fin à ses jours ,les dévore!
    Il y a plusieurs façons d'aimer quelqu'un jusqu'à ne faire qu'un avec lui. L'anthropophagie en est une. On peut dévorer son semblable et le vider par la seule relation que l'on a avec lui.
    Il s'agit d'un "retour" à l'état sauvage des civilisations analysées par Claude Levy-Strauss(Tristes Tropiques).
    En référence à ce récit imaginaire , on pourrait citer le film bancal "Une Histoire d'Amour"(Janvier 2013) au cours duquel il nous est donné à voir l'indicible des rapports de domination entre sadisme et masochisme. Rien de plus froid, de plus sinistre et de plus éloigné de l'amour que ce récit d'une relation déshumanisée dans un décor design où rien ne dépasse. Le vrai sadique est ici l'homme qui exige d'être attaché et frappé, la vraie masochiste est celle qui se soumet à cette exigence et accepte d'occuper une place , certes de domination, mais qui la fait davantage souffrir que jouir. Au final, il s'agit du meurtre d'un banquier fortuné par sa jeune maitresse au terme d'une relation passionnelle, où l'Argent-roi (dans notre société sans repères ni lois) joue un rôle déterminant.(A suivre)

  • #2

    Une Amie (mercredi, 24 avril 2013 18:32)

    (Suite)

    Car de nos jours, tout peut devenir objet d’une relation commerciale : plus seulement nos relations professionnelles, mais nos relations amoureuses ; plus seulement nos entreprises, mais nos familles ; plus seulement notre travail, mais nos corps. Tout se vend, tout s’achète, tout se loue : l’amour, le sexe, la vie. On est là dans un au delà des mots, au delà du miroir(Lewis Carroll), au delà des émotions, dans un monde de "l'indicible" de la brutalité d'une sexualité qui mène directement à la mort, non pas seulement symbolique, mais réelle de notre héros.
    Au cours de ce récit insoutenable, qui est une descente aux enfers, on découvre avec stupeur que le conteur de ce drame qui s'identifie à Roméo, est défoncé, shooté, et ce du début à la fin de son histoire.
    Avons-nous donc tant pêché, Grand Dieu, pour que ce siècle de l'ultime décadence , nous donne à voir de telles images!
    Lisons attentivement André Malraux,: Les Voix du Silence, pp. 639-640.
    « L’humanisme, ce n’est pas dire : “ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait”, c’est dire : “Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête, et nous voulons retrouver l’homme partout où nous avons trouvé ce qui l’écrase.” Sans doute, pour un croyant, ce long dialogue des métamorphoses et des résurrections s’unit-il en une voix divine, car l’homme ne devient homme que dans la poursuite de sa part la plus haute ; mais il est beau que l’animal qui sait qu’il doit mourir arrache à l’ironie des nébuleuses le chant des constellations, et qu’il le lance au hasard des siècles, auxquels il imposera des paroles inconnues. Dans le soir où dessine encore Rembrandt, toutes les Ombres illustres, et celles des dessinateurs des cavernes, suivent du regard la main hésitante qui prépare leur nouvelle survie ou leur nouveau sommeil.... Et cette main, dont les millénaires accompagnent le tremblement dans le crépuscule, tremble d’une des formes les plus secrètes, et les plus hautes, de la force et de l’honneur d’être homme. »

    -Afin de conclure très rapidement sur l'analyse de ce récit insoutenable, offrons à Pascal une citation qu'il interprètera à sa guise:
    "Un homme, c'est quelqu'un qui va quelque part. Quand il va nulle part, il meurt ou il tue." Mouhoud Mahem,
    Car il s'agit pour chacun d'entre nous de devenir humain, et de donner "du "ou "un" sens à sa vie.

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