Les Macchiaioli, impressionnistes italiens au musée de l'Orangerie

Le puissant intérêt de l’exposition est de montrer que ces Florentins sont bien tournés vers l’avenir et ont rompu avec la facilité : répéter les leçons, les trucs et les traits de génie de leurs prédécesseurs. Ils ont rompu avec Raphaël, avec Michel-Ange, ils ne cherchent pas l’avenir en considérant les œuvres de Piero della Francesco ou de Simone Martini.

A lire dans l'Art en mots.

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Commentaires: 1
  • #1

    La tribune de l'Art (jeudi, 27 juin 2013 18:01)

    ...L’une des grandes novations de l’exposition est d’avoir mis en parallèle les Macchiaioli avec le Quattrocento. De manière très pertinente, en s’attachant aux lignes, formes et couleurs, elle parvient à faire ressurgir des temps anciens de la peinture italienne les points de force qui stylistiquement ou thématiquement renvoient à ce glorieux XVe siècle. Témoin ce Chant d’un « stornello », chef-d’œuvre unanimement reconnu de Lega. Lisons ce qu’en écrit B. Avanzi : « Sur ce tableau simple et antique on remarque de nombreuses évocations du Quattrocento, depuis de le détail de la perspective inversée du plancher, qui semble inspirée d’Ambrogio Lorenzetti, jusqu’à la lumière cristalline propre à Piero Della Francesca ; la tonalité du récit fait quant à elle venir en mémoire la veine narrative analogue, délicate de Domenico Ghirlandaio : le groupe de jeunes femmes renvoie en effet directement aux figures de la chapelle Sassetti et de la chapelle majeure à Santa Maria Novella. » Et de structures géométriques en thématiques démultipliées, la critique en vient à faire des Macchiaioli de véritables disciples de Giotto et de ses suiveurs. Tout comme l’on pourrait lire dans le Portrait de Mary Donegany de Boldini (1869, Viareggio, Istituto Matteucci) un inspiré des Préraphaëlites… eux-mêmes inspirés des artistes d’avant le sieur Sanzio.
    Toute comparaison n’est pas raison, et toute œuvre a son talent personnel – ou aucun. L’exposition de l’Orangerie a le mérité d’ouvrir le champ sur un mouvement méconnu hors de ses frontières, de le confronter très intelligemment à ses contemporains européens, et de permettre au public d’entrer en relation avec un moment de l’art italien ignoré, oublié, méconnu parce ses richesses antérieures obscurcissent toute vision postérieure cohérente. Merci à l’Orangerie d’avoir entrouvert la porte à ces attachants Macchiaioli qui furent artistes et patriotes. Ce qui, en France, Courbet mis à part, ne fut pas légion… Et merci d’avoir révélé la diversité de leur production qui, bien loin d’être une pâle copie de l’Impressionnisme français, s’affirme comme un courant polyvalent et d’une véritable richesse. Un seul reproche : que le catalogue, élégant, au format à l’italienne s’harmonisant parfaitement avec nombre de reproductions, malgré ses essais de qualité, ne fasse qu’allusivement des commentaires aux œuvres du catalogue.

    Bien cordialement,

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