Anna-Eva Bergman

Anna-Eva Bergman

Voyage vers l’intérieur

Musée d’art moderne de la ville de Paris

 

La réplique est connue : à la question posée par un imbécile à la femme d’un illustre prix Nobel « Qu’est ce que cela fait de vivre avec un prix Nobel », il fut répondu, « Je ne sais pas, demandez à plutôt à mon mari ».

Anna-Eva Bergmann aurait pu faire la même réponse, elle qui vécut dans l’ombre du « grand peintre » Hans Hartung, car son œuvre est exceptionnellement forte, bien plus forte et plus profonde que celle de son célèbre mari.

C’est une magnifique exposition qui est proposée par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris. On y voit une partie, la face émergée de l’iceberg, de l’œuvre de la norvégienne .

On dira abstraction, ce qui était le propre de Hans Hartung, on devrait plutôt parler d’une peinture de l’essentiel. (qui montre une fois de plus que la formule de Saint exupéry est un artifice de style).

Anna-Eva Bergman a passé sa vie à chercher ce qui était essentiel dans ce qui l’entourait, nature, paysages, maisons et à chercher ce qui l’exprimerait le mieux, le plus fortement et l’inscrirait dans le temps.

Remarquable caricaturiste, elle a suivi pendant quelques temps les exemples viennois et allemands de l’entre-deux guerres. On reconnait dans ce travail une influence d’Otto Dix, Munch, Kokoschka. Elle s’y fera un nom. Elle y subira les risques que faisait peser le nazisme sur ce type d’expression. Pourtant, ce n’est pas dans cette voie qu’elle trouvera ce qu’elle cherche depuis toujours.

Sa peinture après la guerre devient plus « conceptuel », elle simplifie les formes qu’elle observe, les montagnes deviennent des masses ou des traits totalement simplifiés (« Montagne en Une ligne »). « Fragments d’une ile » est une peinture qu’on pourrait dire constructiviste si ce n’est qu’elle s’inscrit dans un style tout d’épaisseur, exprimant la terre, le roc et la mer. « Contours d’un rocher » est à la fois une esquisse d’un morceau de nature et son rendu simplifié à l’extrême.

Elle trouvera dans de nouveaux matériaux le moyen d’aller au plus prés d’une métaphysique, d’une recherche de l’âme. Ses œuvres en feuilles d’or ou d’argent ou d’aluminium, lui permette d’approcher les impressions les plus profondes. « Soleil » et « Grand Soleil » sont de cette inspiration. L’exposition à la lumière sur ces matières changeantes permet de varier couleurs et intensité. « Horizon », « Petites Vagues » s’appuient sur cette technique et par-dessus tout « Pyramide » qui offre au regard, une idée de l’éternité.

 

A voir et revoir.

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