Judy Roy Ross

Judith Joy Ross,

au Bal

Dans la photographie, comme la peinture, ou la littérature, il est toujours une hésitation entre art et documentation. On dira dans tous les cas que l’auteur, peut, cherchant une façon de dire ou croyant s’être libéré des « façons » pour aller droit au monde et à sa réalité (c’est-à-dire sa vérité), hésiter et « produire » de l’art croyant dire la réalité, et clamer une réalité en produisant de l’art. Bel exemple et peut-être éternel exemple de cette ambiguïté : la célèbre jeune afghane aux yeux verts !

Parfois, dire le monde, l’emporte totalement et l’image acquiert son statut documentaire. Et n’en départit pas : l’image est un document sur le monde. Nécessairement incomplet car le monde ne tient pas dans une seule photo.

Dans la cadre de l’exposition du Bal où la photographie de Judith Joy Ross est mise en valeur, c’est bien à ce débat que le regardeur est confronté. L’ambition objectiviste de l’auteure est clairement exprimée. Il s’agit de montrer les images d’un monde que personne n’a envie, ni ne trouve utile ou intéressant de montrer. Son monde à elle, dans un coin un peu reculé, oublié, délaissé des Etats-Unis. Son monde à elle comme il y en a des milliers aux Etats-Unis.

Elle s’est aussi adonnée à la documentation de mondes qui ne sont pas exclusivement les siens. Elle a voulu aussi montrer des mondes enfermés dans des huis-clos mentaux tels que ces photos de parlementaires américains.

Documentation d’un monde en voie de disparition, de gens qui ne sont peut-être plus là dans des cadres qui ne sont plus que des souvenirs, la photo de Judith Joy Ross est austère. Il s’agit de documenter, pas de plaire, de rêver, d’étonner ou d’inquiéter.

J’oubliais : l’auteure a un peu fait bouger l’art de photographier aux Etats-Unis.

 

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