Elliott Ewin, rétrospective au Musée Maillol

 

Musée Maillol

61 rue de Grenelle, 75007

Jusqu’au 15 août

 

 

Elliott Erwin est un photographe exceptionnel :

 

-          Artiste, car ses cadrages, son travail d’équilibre en blanc et noir, son sens à la fois de « l’instant » et aussi celui des scènes posées le rendent visible et identifiable sans hésitation.

-          Observateur : il a su saisir dans plusieurs continents, surtout aux Etats-Unis, mais aussi en France, en Amérique latine, des scènes qui l’ont rendu inoubliable, « iconique ». Copié, travesti, détourné, un nombre impressionnant de ses photos sont des références artistiques incontournables.

-          Humoriste : voilà un photographe qui ne joue pas avec son art, son talent, ses dons mais qui s’est voulu, et y a réussi, près de l’humain au risque de la drôlerie, de la critique un peu acide, au risque d’un peu de méchanceté à l’égard du ridicule, du superficiel et du prétentieux.

 

Elliot Erwin aura marqué son temps, son art et le regard porté sur les gens et la société. On ne s’épargnera pas quelques « citations ». Ce mot , en principe, adapté à la littérature va très bien avec la photographie d’Elliott Erwin car, souvent, une photo de l’artiste résume parfaitement un sentiment, une pensée, un regard. Il suffit de l’inclure dans un message, une page de littérature, ou un livre pour qu’immédiatement le regardeur se souvienne de l’instant de la photo et de son sens profond.

 

Comment ne pas se souvenir que Marilyn et sa robe envolée, c’est lui ! Comment ne pas réagir immédiatement à ce saut de ballet au dessus d’une flaque d’eau sur fond de Tour Eiffel ? On ne peut pas ignorer les deux amants qui s’embrassent dans une voiture au risque d’un retroviseur voyeur.

Il a lancé la photographie humoristique moderne, à base de « médors » ridicules accompagnant des « maitres » et « maitresses » encore plus ridicules . Si Elliott Erwin parait plus un homme des villes et très rarement un photographe de la violence et de la douleur, il sait montrer des images où un glissement imperceptible laisse à voir qu’il les sait présentes devant l’objectif. Un bel exeemple est donné par cette photo d’une petite fille dont un œil disparait sous l’impact qui a étoilé la vitre de l’automobile où elle se trouve. Dans le même sens, on trouve cette étonnante photo : « lost persons area » et celle d’une petite fille qui s’inscrit dans une succession de statues égyptiennes.

 

Cette exposition est magnifique. A ne pas manquer, absolument.

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