Douter/Juger

 

 

"Quelle étrange justice que celle qui s'appuie sur une étroite et volontaire collaboration des justiciables ?"


*****************

Se répéter le plus souvent possible que le spectacle du bonheur ou de la réussite est insoutenable

 

*****************

Convier des amis, des connaissances à célébrer une joie ou un honneur qui vous est échu: est-ce donner une cause objective et identifiable à l'envie et à la haine?

Est-ce pour offrir à ceux que l'on estime ou que l'on aime, une part de bonheur, un moment de joie pure et désintéressée? En écrivant ces lignes, la réponse vient, triste à pleurer

 

*****************

Parmi les pires: quand la bête fait l'ange

 

*****************

Le justicier apparait quand il n'y a plus de justice.

Le juge peut-il être justicier sans mette la justice en péril?

 

*****************

Trop jeune pour être ancien: simplement vieux

 

*****************

L'erreur commune est de s'attacher au fétu de paille auquel on s'est habitué.

 

*****************

Une bonne nouvelle n'est jamais attendue, sinon, ce serait une conséquence logique, ce ne serait donc pas une nouvelle. Et dans ce cas pourquoi serait-elle bonne?

 

*****************

L'aveu d'une erreur ou d'une faute, au moins, la met en lumière, au pire, la met à jour.


*****************

L'excuse recherchée pour une erreur, un manquement, ou une faute à l'égard d'un tiers, amical ou non, a le regrettable inconvénient de lui en donner la véritable pesée morale, affective et/ou sociale.

Conclusion: selon Gracian, évitez de commettre six impairs pour en excuser un seul, mais surtout, selon moi, évitez de venir quêter des excuses pour l'impair commis: avec un peu de chances la "victime " ne s'en est pas aperçue, ou bien s'en étant aperçue, elle préfère faire comme si de rien n'était, ou encore, elle n'a pas vraiment pris la mesure de l'offense, ou de la faute.

 

*****************

On voit bien qu'il n'y aucun avantage à jouer l'innocente transparence....Sauf à n'être pas, dans ce procédé, innocent. Mais alors, il s'agit d'un autre thème de réflexion.

 

*****************

Certaines personnes portent mal la culpabilité. Elles se contorsionnent dans tous les sens pour effacer les plis, pour rectifier leur tombé mental.

Alors, éclosent et se multiplient sourires, rires, empressements, élans d'affection et de sympathie, envolées empathiques.

 

*****************

 

Qui se charge de nettoyer les écuries on finit toujours par le traiter de palefrenier; celui qui a reçu pour mission de vider la boue on trouvera qu'il a les mains bien sales.


*****************

Il faut d'abord s'appliquer à penser qu'il est bon de vivre.

Ensuite, il faut s'organiser pour que cela soit plausible.

Ne pas en faire trop, on passerait pour crédule.

 

*****************

Raconter ses malheurs: une excellente occasion de ravir ses ennemis et de lasser ses amis.

Raconter ses joies: moyen idéal de stimuler l'hostilité de ses ennemis et de lasser ses amis.


*****************

La générosité; outil de gestion des relations humaines

 

*****************

Prendre un risque sur un ami? C’est le prendre pour un ami, et se prendre pour son ami.

 

*****************

Les qualités dont on se targue sont celles qu'on aurait aimé avoir

 

*****************

Plus on vieillit, moins on sait pourquoi on a raison, plus il est insupportable d'avoir tort.

 

*****************

A prendre trop de distance, on se met à l'écart.

 

*****************

Le bon hôte: celui qui vous reçoit comme il se considère.

 

*****************

Ne pas prendre trop de distances: les gens auront vite fait de se convaincre que vous n'êtes pas là.

 

*****************

Pour se faire voir, il faut se montrer. Pas de pitié pour l’humble et le modeste !

 

*****************

Je suis un pessimiste, cela peut être vu de deux façons :

-Négative : je vois les gens tels qu’ils sont

-Positive : un homme averti en vaut deux.

 

*****************

De longues années durant je me suis emprisonné volontairement. A ceux qui prétendaient me libérer, je leur disais qu’ils me faisaient violence, et que sûrement, la lumière m’aveuglerait. « Tu t’habitueras » répondaient-ils. « Comme nous nous sommes habitués ».Et alors que ma porte avait été ouverte d’avoir été forcée, il fallait les suivre et je me retournai pour un dernier regard. En riant, pour mon bien, ils soufflèrent sur la bougie qui m’avait accompagné tout ce temps. C’est de cet instant que j’ai perdu la vue

 

*****************

Mon absence d'honnêteté a des limites

 

*****************


Se répéter le plus souvent possible que le spectacle du bonheur ou de la réussite est insoutenable

 

*****************

Convier des amis, des connaissances à célébrer une joie ou un honneur qui vous est échu: est-ce donner une cause objective et identifiable à l'envie et à la haine?

Est-ce pour offrir à ceux que l'on estime ou que l'on aime, une part de bonheur, un moment de joie pure et désintéressée? En écrivant ces lignes, la réponse vient, triste à pleurer


*****************

Les gens "entiers": à leur contact, les autres, qui auraient bien aimé rester entier, risquent de partir en morceaux.

 

*****************

Ne pas prendre trop de distances: les gens auront vite fait de se convaincre que vous n'êtes pas là.


*****************

Il y a un instinct de vie comme il y a un instinct de mort, aussi terrifiant, incoercible et douloureux

 

*****************

La générosité: vivre sans attente de retour. Vivre dans l'avenir, sans souvenir, déraciné, léger.

 



 

 Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête

 

 

 

Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,

Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions

 

 

 

Quelques ouvrages de Pascal Ordonneau

Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.

Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"

Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que

La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".

"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés. 

En collaboration: Institut de l'Iconomie

S'inscrire 

 chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)

et "Humeur" (tous les jeudis)

 

Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante

pordonneau@gmail.com