Soliloque sur le Vaste Monde, octobre 2022

 

Quand les tours sont prises de boisson

La douteuse légitimité du soutien à l’Ukraine

A partir de combien de baffes balancées sur sa compagne, femme, maîtresse, un homme peut-il être accusé de brutalité ?

Non delenda  Carthago? dum metuant !

 

 

 

Quand les tours sont prises de boisson

 

Récemment, on pouvait lire dans la presse que « Dans l’Est parisien, les deux Tours imaginées par l'architecte Jean Nouvel, nouveau siège du Groupe BPCE, ont été inaugurées avec les parties prenantes qui ont œuvré à leur construction ».

Consternant ! tous ceux qui ont eu la curiosité de s’intéresser à ces tours n’en sont pas sortis indemnes. Tout d’abord, ils n’en ont pas cru leurs yeux. Les tours étaient manifestement en train de se disloquer version tremblement de terre ou missile nucléaire russe. D’autres, clients de la BPCE, craignant l’effondrement de leur banque, se sont précipités pour retirer leurs économies.

Il y a eu bien sûr des observateurs admiratifs, les mêmes probablement qui avaient suivi le fameux Raoult dans son entreprise de démolition du système sanitaire français. Contemplant l’œuvre nouveau de Nouvel, (l’architecte responsable du désastre) on les a entendu murmurer doucement, avec un air de satisfaction, les mots célèbres de Marguerite Duras : détruire….

On me dira sévère, ou pire encore, incapable de comprendre que l’art est un mouvement et que le mouvement est un déséquilibre assumé, que le bâtiment de la BPCE nous parle d’un avenir qui s’élabore sur les décombres du passé, que ne considérer que la forme nous fait oublier le fonds et que la vie économique est faite de hauts et de bas, de « j’achète » et de « je vends », que tout ceci se traduit dans des courbes aux dents acérées et que la forme déstructurée correspond bien au fonds disrupté . Peut-être les épargnants, qui ont laissé leurs économies dans cette banque quelque peu déjantée éprouveront-ils un malaise, comme dans un navire qui chavire, on sent venir un haut le cœur.  Nos comptes, penseront-ils, ne peuvent pas aussi avoir cette allure instable et effondrée ?

Car que comprendre de ces mouvements imprimés à deux bâtiments dont, l’objet initial est d'accueillir des agents bancaires de tous grades et de toutes spécialités. Les observateurs, même ceux qui n’ont pas de comptes à la BPCE, y ont vu deux geeks monstrueux en train de s’éclater au son du dernier Rap-disco à la mode. D’autres n’ont pas eu cette indulgence : ils ont pensé que l’architecte avait voulu imposer aux Parisiens une image monumentale des ravages de l’alcoolisme: les deux tours, et il faut surement en féliciter l’architecte, paraissent ne pas tenir sur leurs fondements. Elles sont de guingois comme trébuche le malheureux complètement bourré qu’accompagne un copain de beuverie. L’un des deux en perd même son chapeau et l’autre ne se retient plus, on devine qu’il est en train de se soulager sur la dalle en dessous.

Faut-il jeter la pierre à Nouvel ? Oui ! définitivement oui ! A condition de ne pas oublier les autres, ceux qui l’ont précédé et qui lui ont peut-être ouvert les portes de l’indécence et du mépris du "qu’en dira-t-on". L’architecte de la BPCE aurait pensé qu’on propulsant les effets disruptifs au plus haut, il porterait un coup à Gehry, l'homme qui fait ramper ses bâtiments et vrombir leurs élytres au plus bas.

Pourtant, tout n’est pas tordu ou empêtré dans le monde de l’art architectural. Le bâtiment élevé pour accueillir la Cité Judiciaire de Paris a été posé, solidement sur le sol. Renzo Piano n’a heureusement pas imaginé que la justice pouvait se contorsionner comme un trader spielant des monnaies sans valeurs. Pas davantage n’a-t-il pensé qu’elle pouvait être rampante et corseté comme un hanneton ou un criquet. Il l’a conçue comme un rêve s’approchant des étoiles, un dessin d’une grande simplicité pour dire aux citoyens que la justice n’est ni tordue, ni un jouet grotesque planté dans un jardin pour enfant…

 


A partir de combien de baffes balancées sur sa compagne, femme, maîtresse, un homme peut-il être accusé de brutalité ?

 

L’ineffable Mélenchon, ex-futur Président et ex-futur Premier Ministre est en passe de devenir le champion des déclarations politiciennes idiotes. C’est sûr, l’homme a du bagout, mais, au fil des ans, il se laisse aller : cela devient du « bas goût ». Est-ce à force de postillonner qu’il noie ses propos dans des flots mal odorants ? L’accumulation de déclarations boueuses le donne à penser. Pour aujourd’hui, ce qui frappe chez Mélenchon, c’est l’idée que frapper une femme n’est pas un sujet absolu, c’est quelque chose de très relatif. En bon français, en langage « micro-trottoir », on dira qu’il y a « frappe et frappe ». C’est comme qui dirait qu’il ne faut pas confondre entre frappe nucléaire tactique et frappe nucléaire stratégique. Ce sont des frappes, bien sûr, mais il n'y a que les ennemis de la Russie qui pensent qu’elles sont également condamnables.

Donc, Mélenchon appelle à « garder son sang-froid », quand son copain rouquin balance une torgnole à sa bonne femme. « Distinguo » s’exclame-t-il en faisant le philosophe et en maniant une habile stratégie de la réfutation : la baffe reçue par la femme de Quatennens ne doit pas être considérée en elle-même. Elle s’inscrit dans le déroulé d’un échange entre deux intelligences libres d’exprimer leurs pensées. Les gestes, dans les pays latins, complémentent les mots et les sonorités des débats, qu’ils soient paisibles ou ardents. La claque se serait imposée comme un élément de langage dans le débat lui-même. Celui-ci, devenait-il interminable et perdait-il toute vertu démonstrative ? Il aurait appelé à un geste conclusif. La baffe.

La baffe n’était pas un coup mais un point final. Un point à qui il aurait manqué le « à la ligne » habituel. Point ou poing ? C’est là que les "micros-trottoirs" ont montré leur infecte nocivité. L’homophonie a été utilisée à dessein par des ennemis de la NUPES afin de faire dérailler en combat de boxe ce qui n’était qu’un débat vigoureux ponctué d’ébats du même acabit.

Le vrai « juge de paix » dans cette affaire résiderait dans la fréquence d’utilisation de cet argument conclusif. Un peu comme si on disait à Poutine, « une bombe tactique passe ; deux passent encore ; mais attention, à trop répéter les frappes tactiques on devient condamnable ».

Il se trouve que Mélenchon a éprouvé le besoin d’exposer tout ceci devant un jeune reporter et de conclure par une petite tape sur la joue dudit. (Allez, galopin, va jouer ailleurs ! ). Il faut alors se livrer à un exercice de pensée : le journaliste, outré, réagit devant cette familiarité conclusive et balance conclusivement une baffe à Mélenchon. Comment qualifier cette baffe ? Une atteinte à un homme présidentiable qui, à ce titre, doit être protégé ? Ou, dans un débat, un élément de langage sous forme de « poing final ».

A trop peser le pour et le contre et le contre, on se lasse.

J’ai eu envie de laisser tomber et de dire à Mélenchon que, dans le cas qui le préoccupe, l’avenir politique du jeune Quatennens, il faut aller au plus simple. Par exemple, il faut se livrer à une autre expérience de pensée : imaginons que la compagne du rouquin ait mesuré 1m95, pesé 100 kg et ait été une étoile montante dans le monde des MMA (mixed martial arts). Aurait-il balancé une torgnole à sa dulcinée ?

Résumons-nous et laissons la philosophie de côté : si les femmes reçoivent des baffes, basiquement, c’est qu’elles n’ont pas la force des hommes. Dans le monde primitif qui s’installe autour de nous, il faut en déduire qu’il est urgent de rétablir l’équilibre et de former les femmes à la distribution de baffes. Puis, un peu plus tard, quand le taux de femmes diplômées en sports de combat aura atteint un chiffre élevé, genre 85%, on proposera aux hommes des stages de réflexions sur la vie de couple.

 

La douteuse légitimité du soutien à l’Ukraine

 
Un sous-marin russe aperçu navigant paisiblement au vu et au su de tout le monde à quelques pas de la Bretagne. Une conduite de gaz qui pête en deux endroits dans la mer Baltique entre Russie et Allemagne. Un pipe-line pétrolier qui défaille en Pologne, entre Russie et Allemagne. Des communications « starlink » qui tombent en rade en plein milieu de la contre-offensive ukrainienne.

S’agirait-il des premières manifestations de la Russie dans le domaine d’une lutte non conventionnelle qu’elle entendrait mener contre l’occident arrogant et agressif ?

Reconnaissons que compte tenu des aides apportées aux Ukrainiens par les pays dits « occidentaux », en fait essentiellement les pays de l’OTAN, la riposte russe à leur égard parait à ce jour très modérée. Bien sûr, les Russes, se sont interdits les confrontations directes. Fort heureusement pour eux pourrait-on-on penser ! les forces des pays de l’OTAN, sont certainement discutables, mais les quelques mois qui viennent de s’écouler ont montré à quel point « la deuxième armée du monde » pataugeait.

La fourniture d’armes à l’Ukraine par les pays de l’OTAN est devenue au fil des mois une forme d’implication de moins en moins discrète dans le conflit. La Russie peut-elle riposter contre cette implication ? Il ne faut pas immédiatement s’attendre à des mesures directes : bombardement de Paris, armes chimiques contre Berlin, salves d’artilleries contre la Pologne etc… L’idée pour la Russie, en cas de désir de riposte, ne peut pas être d’étendre géographiquement un conflit qui, pour le moment, est loin de tourner à son avantage.

Demeurent alors les initiatives non conventionnelles, les opérations occultes, les manœuvres masquées et les coups fourrés. Dans ces domaines et de longue date,  les Russes ont acquis des compétences exceptionnelles. On ne peut pas exclure des campagnes de destruction d’infrastructure et de câbles stratégiques, comme durant l’été dernier en France quand des milliers de câbles de connexions internet ont été coupés dans plusieurs grandes villes. On peut imaginer l’élimination individuelle de hiérarques occidentaux ! Mais les Russes savent que dans le monde occidental démocratique, les hiérarques sont toujours doublonnés par des candidats remplaçants. Ce ne serait pas très efficace.

Il y a les réseaux : bien manipulés, ils interrogeront à bas bruit les raisons du soutien des pays occidentaux dits démocratiques. Ils iront plus loin et interrogeront la légitimité de cette attitude. Où est la démocratie si une question aussi essentielle que la participation d’un pays à un conflit n’est pas l’objet d’un débat large et populaire ? Faute d’entendre une réponse claire à cette interrogation, les réseaux se substitueront aux pouvoirs politiques trop lâches et interpelleront la société. Ils se porteront aussi devant la justice des pays démocratiques. On verra des associations, des ONG, animés parfois par des personnalités ukrainiennes (pro-russes - il y en a !) s’en prendre aux pays engagés dans la défense et le soutien de l’Ukraine et les accuser de complicité dans des crimes contre l’humanité commis par les Russes. Danone par exemple qui produit des desserts contribuerait au maintien du moral des combattants russes !

Les manœuvres d’opinion, si elles sont bien menées, ont de très beaux effets. On voit bien ici ou là, en Europe, mais aussi aux Etats-Unis des réseaux d’opinion qui interrogent les citoyens sur la pertinence du soutien à l’Ukraine, qui font valoir le coût de ce soutien et qui montrent qu’il finira par peser directement sur des populations qu’on n’a pas interrogées. Ne voit-on pas, lancent ces réseaux, que l’inflation ronge les salaires et ils commentent à l’envi la pénurie de biens essentiels qui pointe, illustrée par des rayons vides et des produits introuvables, ils montrent que l’inflation déclenchée par des hausses de folie des prix du pétrole et du gaz provoque lentement mais sûrement une dislocation des structures sociales.  Et pour amplifier le débat, les réseaux déclencheront des grèves sur des entreprises ou des productions stratégiques. Poutine a dit à haute voix sa satisfaction de voir la CGT bloquer la France, ce pays « père la morale » qui prétend donner des leçons à tout le monde. Sans pétrole que fera l’Allemagne : la question a été candidement posée par le tsar de toutes les Russies.

En les piégeant à leur propre jeu de pays démocratiques, progressivement, la Russie, s’efforce de disloquer la belle unité que les pays européens pensaient avoir retrouvée lors de réunion à 40 de la « Communauté politique européenne ».
Ce serait le début de la deuxième partie du conflit entre la Russie et l’Ukraine ?

On dit qu’une étrange chanson s’est répandue ces derniers jours en Russie : le refrain serait : et ça tombait, et ça tombait comme à Graveline.

 

  

Non delenda  Carthago?

dum metuant !

 

Dans « l’affaire ukrainienne », il ne faut pas se contenter de soutenir les agressés contre la Russie. Il ne suffit pas d’espérer la déroute des Russes. On peut imaginer toutes sortes de fins de ce conflit lamentable. L’effondrement du front et la fuite désordonnée des conscrits récents. La rébellion de quelques généraux déboulonnés pour mauvais travail. Un hiver épouvantable provoquant des milliers de morts dans une armée russe n’ayant prévu pour équiper ses soldats que des tongs et des bermudas (camouflés). Et, finalement, Poutine abattu par un haut gradé de l’armée russe prenant exemple sur le célèbre Joukov liquidateur de l’horrible Beria.

 

On peut tout imaginer sauf qu’une hypothèse, pour le moment, n’est pas imaginable : le déferlement d’une armée ukrainienne victorieuse sur tous les fronts, se ruant vers Moscou, arrachant l’ultra symbolique Volgograd (ex Stalingrad) et réduisant la non moins symbolique ville de Saint Pétersbourg etc.

 

Ces chevauchées sublimes ouvriraient à l’Ukraine les portes de la grande Histoire, surpassant les plus grandes armées et les mieux équipées, Grande Armée de Napoléon, Wehrmacht de l’opération Barbarossa, Suédois succédant aux Polonais et même on pourrait remonter à la Horde d’or.

 

Ce serait pour le leader Ukrainien se hisser au niveau des grands capitaines et ce serait pour les Ukrainiens retrouver la dignité d’une nation bafouée depuis plus de 100 ans par ses soi-disant frères en slavité. Ce serait renouer avec la « Russ » la vraie, celle de Kiev. Et même pourrait-on fantasmer un retour au bon vieux temps de Iaroslav le Sage (1016-1054) quand le prestige de l'État kiévien avait atteint son apogée, de la mer Baltique à la mer Noire et du confluent de l'Oka avec la Volga jusqu'aux Carpates septentrionales.

 

Sentimentalement parlant, ce serait grand, ce serait beau et ce serait sûrement juste !!! Un Français normalement constitué ne pourrait pas ne pas vibrer à cette geste. Les Parisiens débaptiseraient la rue de Moscou en Rue de Kiev, les autres rues « russes » suivraient on s’en doute ! Pourtant, le sentimental est-il efficace en matière de relations internationales ? Ne voit-on pas que c’est un rêve que ce beau mouvement où les Russes sont non seulement boutés hors de l’Ukraine mais au surplus envahis et réduits comme au temps où les mongols faisaient la loi.

 

En vérité, on est ici dans le domaine de la pure littérature. Jamais, les Ukrainiens ne seront autorisés à se permettre d’entrer en Russie même pour seulement essuyer leurs bottes. Et c’est bien cette interdiction qui empêchera le rétablissement d’une paix durable au sein même de l’Europe. Ne pouvant porter la guerre et leur victoire au sein de la Russie, parmi ses populations, au milieu des villes, au plus prés des campagnes, les Ukrainiens se retrouveront dans la situation des Alliès de 1918. Ils avaient vaincu les troupes de l’Axe. Ils avaient défait l’armée la plus puissante du monde. Ils avaient libéré les territoires envahis. Mais, ils n’avaient pas dépassé la frontière. Les généraux allemands purent se déclarer invaincus puisque le territoire du Reich n’avait pas été souillé par la valetaille anglo-franco-américaine. Ils purent aussi se dire trahis par des civils qui voulaient retrouver leurs aises, leurs saucisses et leurs Oktober Fest en tous genres.

 

Il en sera de même avec la Russie, si les Ukrainiens ne prennent pas l’initiative de l’envahir sans permission. Les nouvelles autorités politiques de cette dernière succédant à l’assassinat ou au suicide de Poutine, passeront un traité qui, pour le plaisir, pourrait être signé à Versailles. On leur interdira les armes, les canons, les avions et même les satellites. L’économie sera asséchée par des indemnités pour la reconstruction de l’Ukraine. A la longue, ces indemnités s’avéreront très coûteuses pour l’industrie occidentale surtout l’américaine et l’allemande qui œuvreront pour davantage de compassion vis-à-vis de la Russie vaincue. On montrera, qu’en vérité, la Russie a été plongée dans une folie meurtrière par ses dirigeants politiques et militaires, lesquels feront l’objet de long procès à Nuremberg (les locaux et installations sont prêtes). Le peuple quant à lui sera exonéré de toute responsabilité. Or, l’économie, on le sait, a besoin du peuple et de ses désirs de consommation. On jugera qu’on a été un peu dur avec tous ces gens qui souffre pour des décisions qu’ils n’avaient pas voulues.

 

Et 25 ans plus tard…

 

Tout recommencera en pire. Les militaires soutiendront qu’ils n’ont pas perdu la guerre : la preuve les Ukrainiens n’ont pas dépassé les frontières. Les européens, chaleureusement soutenus par les Etats-Unis signeront de bon cœur un traité faisant retour à la Russie des provinces russophiles d’Ukraine. Le reste de l’Ukraine fera l’objet d’une opération de police militaire sous le beau nom de « Poutine for ever ».

 

Et ….. 


 Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête

 

 

 

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