Soliloques sur l'Art, Mai 2019, en se promenant

Pour le plaisir des promenades

 

 

Il fait beau ou bien il pourrait faire beau, dans les deux cas, en cherchant à se protéger contre les jours pluvieux et l’autre en profitant du plaisir de se promener dans Paris, il est des lieux protecteurs et d’autres évidemment enchanteurs. Dans cette dernière catégorie, les galeries et, pourquoi pas, les musées.

Rita Alaoui chez BOA ,  11 rue d’Artois,75008

 

La toujours très sympathique galerie de la rue d’Artois, dirigée par Philippe Ageon, propose de passer la Méditerranée et montre une artiste marocaine. Déjà vue aux Etats-Unis et en Italie (what else ?), Rita Alaoui saute le pas et vient s’installer chez BOA.

 

Fabricant des objets œuvres-d ’art dans un mode surréaliste ou dada sympathiques et très gais, elle propose aussi des peintures inspirées des empreintes géologiques d’animaux antédiluviens. Sur de grandes toiles, elle reproduit peintures austères des feuillages, des traces en formes de fleurs séchées.

 

 

L’exposition a commencé. Elle vaut vraiment la promenade et pour l’accueil de Philippe Ageon et pour les œuvres qu’il héberge en ce moment.

 

 

 

 

Mak Remissa Left three days, galerie lee, 9 rue Visconti 75006

 

Christian Caujolle, excellent expert et connaisseur de la photo, a proposé une très belle exposition sur le travail de Mak Remissa. Né en 1970 au Cambodge, Mak Remissa EST l’un des photographes les plus prometteurs de sa génération.

 

L’exposition est impressionnante par l’audace du projet comme par l’émotion qui en ressort. Peut-on photographier des souvenirs ; mieux encore, peut-on photographier des souvenirs en partie effacés, ou des souvenirs qui viennent comme des cauchemars.

 

Mak Remissa avait 5 ans quand il fut chassé de Pnom Penh, « pour trois jours » par les Khmers Rouges. Souvenirs d’un enfant. Mémoire qui se bloque et se refuse au souvenir pendant plus de quarante. Histoires de l’horreur racontées par sa mère. Souffrances face la mort de son père et de la plupart des membres de sa famille.

 

Tout ceci exprimé au moyen d’une technique surprenante.

A voir absolument

 

Anouk Grinberg Chez Gilles Naudin, 3 rue Visconti 7500

 

Le hasard faisant, parfois, bien les choses, à deux pas de l’exposition des photos de Mak Remissa, GNG Galerie présente un nouvel accrochage d’Anouk Grinberg. J'avais proposé quelques commentaire à l’occasion de l’une d’entre elles.

 

Les thèmes de la souffrance, du doute, de l’impérieuse nécessité de dire l’innommable et la proximité de la mort se retrouvent sous de nouvelles formes, de nouvelles traces.

 

Peinture violente et grave, l’œuvre d’Anouk Grinberg s’impose naturellement par les sentiments et les chocs qu’elle provoque.

 

 

 

 

 

 

Rita Alaoui en images

Mak Remissa, Images

Anouk Grinberg, images


 Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête

 

 

 

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