Le Musée des Arts Forains

53, rue des terroirs de France

75012 Paris.

 

 

www.arts-forains.com

 

 

 

Les fêtes foraines sont-elles des ruptures de l’espace-temps qui effacent les lieux et le temps de tous les jours ? A Paris, un homme, Jean-Paul Favand a pris ce questionnement au sérieux : il a créé un musée des Arts Forains empli d’échos de rires et de cris de joie venus du passé.

 

Entrez dans le musée. Un sourire viendra à vos lèvres d’un seul coup et ne vous quittera plus de toute la visite.

 

C’est irrépressible : à peine avez-vous accédé dans un univers improbable constitué de bâtiments où se tenaient, il y a à peine 40 ans, les négociants en vin de Paris, vous avez souri. Un sourire qui vient tout droit de l’enfance. Vous êtes entré dans un monde de joies enfantines et de souvenirs heureux, ceux d’une promenade en amoureux, d’un instant de camaraderie et de blagues entre copains. C’est irrépressible, vous souriez.

 

Autrefois, tout au long du XIXème siècle, partout en Europe, des artisans, des entrepreneurs et même des ingénieurs étaient sur les routes pour installer leurs machines à faire rire et à faire la fête.

 

Car, pendant le XIXème siècle, les manèges et toutes les machines à jouer, à concourir étaient destinées à faire rire les adultes et non pas les enfants. Les chevaux tournaient pour le plus grand plaisir des « grands ». Les enfants n’étaient pas autorisés à tourner, tourner, tourner.

 

Jean-Paul Favant se faisant conservateur es-rires et plaisirs a fait aussi œuvre de paleosociologue et de généalogiste des instruments idoine. Dans son musée, on n’est pas submergé de petites poupées et de jouets mais subjugué par les décors des fêtes populaires, par les gigantesques bâtiments imitant l’architecture de Grand Palais. Les grands moments festifs étaient servis par de véritables entrepreneurs en fêtes et amusements qui ne se contentaient pas de chapiteaux et de quelques stands de tirs à l’arc ou au pistolet pneumatique. Il fallait impressionner, émouvoir et amuser un public qui avait longtemps attendu ce moment exceptionnel de délassement et d’émerveillement.

 

La fête est essentiellement baroque et le baroque, de tous temps, a été un art de l’instant, de la sensation et des émotions. L’art du baroque, c’est tout aussi bien la galerie des glaces de Versailles et l’incroyable escalier des ambassadeurs que les spectacles d’eaux, de musique et de danse sur fonds de feux d’artifice. Tout un univers pour émerveiller, étonner et provoquer l’admiration. L’art du baroque n’a cessé d’inventer les moyens de créer émotions et sensations. L’art forain, c’est tout cela, poussé à son maximum, rapproché des braves gens, usant des images, des idées, des méthodes venant tout droit de ce qui émouvait riches et aristocrates. Le musée des arts forains rassemble tout cela pour retourner un peu plus d’un siècle en arrière et faire découvrir ce que s’amuser voulait dire, il n’y a pas si longtemps.

 

Et puis, le temps a passé, la radio, la télévision, le cinéma sont venus et ont plongé dans l’oubli, les fêtes foraines, leur monde de lumière et de féeries, leurs beaux chevaux de manège, les anges en papier-mâché, la musique clinquante et parfois tonitruante pour ravir le chaland et l’attirer !

 

C’est ainsi qu’on a oublié, la différence entre les manèges de chevaux continentaux et les manèges anglais : on ne sait plus que les uns tournaient dans le sens des aiguilles d’une montre et les autres dans le sens inverse. On ne sait plus que la queue des chevaux de manèges allemands était en crin, quand celle des chevaux français était sculptée en bois. On ne sait plus que les chevaux français étaient sobrement décorés et toujours bouche fermée à l’inverse des chevaux allemands, couverts de peinture et gueule ouverte !

 

Jean-Paul Favand ne savait pas qu’un jour, il bâtirait un musée consacré à la joie des fêtes foraines et des manèges. Il avait le goût de l’insolite, de l’objet surprenant, porteur d’histoires et d’éclats de rire. Il aimait les Victoires en bois, gigantesques et solennelles, les miroirs déformants, les billards étranges et les automates, et les boîtes à musique. Il les rassemblait par goût des beaux objets et des histoires qu’ils racontent.

 

Un jour, il a entendu que ce monde ancien lui demandait asile. Pour ce monde-là, de gaieté et d’étonnements joyeux, il a créé une rupture dans l’espace-temps, un Musée, pour montrer des instants qui valent des éternités.

 

 

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