Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet

134. Pécuchet prit une courbature à l’élagage de la charmille, et vomit après son dîner ce qui l’effraya beaucoup. Puis observant qu’il avait le tient un peu jaune, suspecta une maladie de foie, se demandait « ai-je des douleurs ? Et finit par en avoir.

 

*************

 

137. Il (bouvard) déplora son ignorance et même regrettait de n’avoir pas été, dans sa jeunesse, à l’Ecole polytechnique.

 

*************

 

140. ils s’étonnaient que les poissons eussent des nageoires, les oiseaux des ailes, les semences une enveloppe…

 

*************

 

216. Ainsi, l’opinion des gens de goût est trompeuse et le jugement de la foule inconcevable

 

*************

 

218.Littré leur porta le coup de grâce en affirmant que jamais il n’y eut d’orthographe positive et qu’il ne saurait y en avoir.

 

*************

 

232. Le curé démontra à M. de Faverges que l’heure n’était pas venue. Il fallait donner à la République e temps de s’user.

 

*************

 

234.La Réaction commençait

On croyait aux purées d’ananas de Louis Blanc, au d’or de Flocon, aux orgies royales de Ledru-Rollin – et comme la province prétend connaitre tout ce qui se passe à Paris, les bourgeois de Chavignolles ne doutaient pas de ces inventions, et admettaient les rumeurs les plus absurdes.

 

*************

 

242.Les six millions de voix refroidirent Pécuchet à l’encontre du peuple : - et bouvard et lui étudièrent la question du suffrage universel.

 

*************

 

243. Bouvard et Pécuchet furent dégoûtés du petit nombre comme du grand. La plèbe en somme, valait l’aristocratie.

 

*************

 

260. Des jours tristes commencèrent.

Ils n’étudiaient plus dans la peur de déceptions.

 

*************

 

260. Donc ils vivaient dans cet ennui de la campagne si lourd quand le ciel blanc écrase de sa monotonie un cœur sans espoir.

 

*************

 

265. La première règle, c’est de ne pas croire à ce qu’elles disent. J’en ai connu, qui sous l’apparence de saintes, étaient de véritables messalines.

 

*************

 

271. l’enfer sous un jupon, le paradis dans un baiser.

 

*************

 

273. Satisfaits de leur régime, ils voulurent s’améliorer le tempérament par de la gymnastique.

 

*************

 

292. Comment devenir magicien ? Cette idée leur parut folle d’abord, mais elle revint, les tourmenta et ils y cédèrent, tout en affectant d’en rire.

 

*************

 

304. – « observons ! » « Et pendant quinze jours, après le déjeuner habituellement, ils cherchaient dans leur conscience au hasard- espérant y faire de grandes découvertes et n’en firent aucune -ce qui les étonna beaucoup.

 

*************

 

306. Les faits de la sensibilité morale, au contraire, ne doivent rien au corps ? – « qu’y a-t-il de commun entre le plaisir d’Archimède trouvant les lois de la pesanteur et la volupté immonde d’Apicius dévorant une hure de sanglier.

 

*************

 

308. Pécuchet réfléchit, se croisa les bras. – « Mais nous allons tomber dans l’abîme effrayant du scepticisme »

 

*************

 

311…. Le Saint Pierre, vue de profil, étalait au plafond, la silhouette de son nez, pareille à un monstrueux cor de chasse.

 

*************

 

316. Bouvard ne croyait même plus à la matière.

 

*************

 

329. Un soir, il (Pécuchet) rentra la figure empreinte d’une joie sérieuse, et lâchant le mot, dit qu’il venait de se converser.

Alors ils discutèrent de l’importance de la confession

 

*************

 

342. On lui (Pécuchet) avait répété que le sacrement le transformerait : durant plusieurs jours, il guetta des floraisons dans sa conscience. Il était toujours le même ; et un étonnement douloureux le saisit.

Comment! La chair de Dieu se mêle à notre chair- et elle n’y cause rien.

 

*************

 

343. les réponses (à Pécuchet) de M. Jeufroy étaient simples : - « ne vous tourmentez pas ! A vouloir tout approfondir, on court sur une pente dangereuse.

 

*************

 

344. « Adorons sans comprendre » dit le curé. « Soit ! » dit Bouvard

 

*************

353. « et quand même « objecta le prêtre, en secouant de colère son parapluie « on ne peut les appeler des martyrs. Il n’y en a pas en dehors de l’Eglise »

 

*************

 

381. il eût été plus pratique de commencer par le village, ensuite l’arrondissement, le département, la province. Mais Chavignolles n’ayant point d’annales, il fallait bien s’en tenir à l’Histoire universelle.

 

*************

 

 

395. Le style épistolaire ne peut s’apprendre ; car il appartient exclusivement aux femmes. 

 

*************

 Dans la bataille des monnaies numériques souveraines, la Chine fait la course en tête

 

 

 

Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,

Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions

 

 

 

Quelques ouvrages de Pascal Ordonneau

Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.

Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"

Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que

La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".

"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés. 

En collaboration: Institut de l'Iconomie

S'inscrire 

 chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)

et "Humeur" (tous les jeudis)

 

Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante

pordonneau@gmail.com