Âmes Baltes

Ames Baltes

Il faut aller voir une belle exposition au musée d’Orsay : « Ames baltes, le symbolisme dans les pays baltes ». Jusqu'au 15 juillet 2018.

 

Y découvre-t-on des talents méconnus ? Des artistes oubliés au fin fonds des plages la mer baltique ? Des talents nés du nord, dans des confins qui furent pendant des siècles l’enjeu de cultures antagonistes et de politiques de conquête. Ils avaient connu quelques siècles de gloire marchande avec les fameuses communautés de la Hanse. Et puis, abandonnés par les Polonais, les Suédois et même les Prussiens, ils avaient été absorbés par le gigantesque empire russe.

 

Les trois pays, la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie avaient chacun leur originalité et tous le fait d’être enclavés sur le plan culturel à l’écart de tout ce qui comptait. Et honnêtement, ce qui comptait durant la période dite « symboliste » qui s’étend de 1870 à 1914 pour les trois pays baltes, se trouvait très loin, en France. Un peu plus près, quand même en Autriche. Et quelques choses se profilaient en Russie.

 

D’où a pu venir que dans ces trois pays, qui n’étaient pas bien riches, qui étaient écartelés entre des cultures, des religions et des langues différentes, des artistes symbolistes aient pu émerger et produire des œuvres aussi remarquables. Ne dit-on pas que l’Art ne discute pas avec la nature, mais avec l’Art ? Ne dit-on pas que l’œuvre n’est pas le produit d’un esprit qui se frotte à ce qu’il voit ou entend ? C’est ici que ce débat prend tout son sens et sa richesse.

 

Les œuvres qu’on nous montre indiquent à quel point il a de sens : les œuvres sont toutes d’inspiration. Elles sont le produit de rencontres. A Moscou ou Saint-Pétersbourg qui connaissaient une belle floraison d’un art ouvert sur les courants venus de l’Ouest. A Vienne aussi, où les musées étaient très riches, et au travers des revues, des expositions temporaires. On trouve parmi les œuvres exposées des parents d’Odilon Redon et de Puvis de Chavanne (Ciurlionis et Romans) Certains accents sont de Klimt et de Schiele (Rozentäls et Raud) . Des couleurs sont parentes de celles des peintres de Pont-Aven.

 

Si les thèmes sont souvent empruntés à une tradition de contes ancestraux et à des mythologies où se mêlent les thèmes scandinaves et les dieux d’avant la christianisation, le moment présent est bien là et donne lieu à de très belles œuvres où la recherche d’effets impressionnistes et pointillistes est marquante (Konrad Mägi).

 

 

Ces pays, jouets de l’histoire, se sont vu refuser leur individualité, leur passé même et leur art. Il faut aller voir ces œuvres qui sont les survivantes d’une période de destruction, de reniements et de renoncements. Elles disent que l’Art se fraie son chemin dans un dialogue continue entre tous les artistes du monde entier. 

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